Are You Experienced ?

Alain Duplantier, photographe

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Avoir tiré le portrait de Jeffey Lee Pierce vous donne le droit à ma reconnaissance éternelle. Bien sûr, vous ne connaissez pas Jeffrey Lee Pierce. Mais pour moi qui l’ai vu 2 ou 3 fois, chancelant et alcoolisé, sur scène, c’est un sésame, la référence qui tue. Donc à l’occasion tapez « Gun Club » dans votre moteur de recherche préféré et écoutez. Alain Duplantier est photographe et a réalisé le dit portait (qui suit). Passionné par l’image fixe depuis ses treize ans, Alain est originaire de Dax. C’est dire si rien ne le prédestinait à une telle carrière. Très vite il fait l’EPTA de Toulouse puis monte à Paris. Il débute comme tireur dans un labo photo. Il devient ensuite assistant-plateau au studio Première Heure. Ce qui lui permet d’appendre le métier et d’expérimenter avec le matos du studio. Le mythique bien que défunt label New Rose lui commande une première pochette de disque pour Alex Chilton. Suit une cinquantaine de visuels dont un, bien sûr, pour les albums solos de Jeffrey Lee Pierce. Et c’est précisément par ce biais que j’entendis parler du gars Alain. Bien vite, il élargit son champ d’action et travaille pour Création Magazine puis Globe (une autre référence personnelle). Il réalise pour le journal un portait de François Mitterrand. Il travaille également pour Première et Glamour et tire le portait à tout ce qui est célèbre par ici. Des centaines de portraits qui construisent sa réputation. Il travaille également pour Libération. Il réalise lui-même les tirages et n’a pas d’agent. En 1991, il réalise ses premiers spots de publicité pour les Télécréateurs. En 1993, il s’oriente vers le cinéma et tourne pendant une année un film à Sarajevo en pleine guerre : « Elvis ». Le film sort en 1997. Je suis sûr que vous avez déjà croisé l'œuvre. Vous pourrez ici-même creuser le sujet. C’est en tous cas, un nom et un talent à connaître…

Eduardo Recife (reloaded, encore)

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Je continue mon hommage au plus brésilien des designers « trash » à travers deux petites vidéos de derrière le fagots. Ces 2 clips, bien d’assez mauvaises définitions, tournent autour du travail d’Eduardo Recife et ont été réalisés à l’occasion de la sortie de 2 tee-shirts chez Upper Playground. C’est court, c’est beau, c’est intense…

Eduardo Recife (reloaded)

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Eduardo Recife a 36 ans et est né à Bello Horizonte au Brésil. Bien sûr je suis fan et je le cite souvent en cours, notamment quand j’aborde la gille modulaire de mis en page. Car notre gars Eduardo est justement le genre a ne pas avoir besoin de structure pour mettre en page. Un contre exemple absolu. Son talent baroque (comme son pays d’origine) s’appuie sur une technique de collage et un type d’iconographie unique en son genre (gravures, imagerie rétro). Eduardo est un grand, son portfolio et ses références en atteste : New-York Times, YouTube, HBO… Etc. Si je l’ai cité au moins 2 fois en 10 ans, je n’avais jamais consacré un post à son approche purement bitmap qui fleure bon les années 90 et le style trash (façon David Carson). Voici donc un petit hommage visuel. Ici on pourra parcourir son site et récupérer un bon paquet de goodies gratuits : fonts et visuels. A découvrir et à revisiter !

Le Depero Futurista réédité

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Le fameux « Bolted Book » : Depero Futurista est de retour. Une œuvre majeure du futuriste italien Fortunato Depero. Récemment réédité grâce aux 250 000 dollars réunis via Kickstarter. Ce livre originalement publié il y a 90 ans comprend 240 pages tenues par deux attaches en aluminium qui peuvent être retirées. On peut alors réorganiser le livre différemment ou bien exposer les pages individuellement. Stefan Sagmeister, un fan du livre/œuvre d’art, de son auteur aussi inventeur du packaging du Campari déclarait, il y a peu : «This book contains the favorite packaging of my favorite drink, Campari Soda. For this alone, it should be contributed at properly — Kickstarted. » Pour en savoir plus on peut se rendre ici ou bien regarder la vidéo qui va bien.

A la grandeur de Mc Do !

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Je ne suis pas un grand amateur de cinéma. Je n’ai plus le temps ni la patience. Pourtant, je suis tombé, il y a peu, sur « Le Fondateur ». Un film de 2016 réalisé par John Lee Hancok. Apparemment un vieux routard d’Hollywood qui oscille entre réalisation et scenario. Dans ce « Fondateur », la star est Michael Keaton qui gagne en relief en vieillissant (malgré les pires cheveux d’Hollywood). Dans ce film donc, c’est l’irrésistible ascension de Mc Donald dont il est question. Un non sujet absolu. Feu mon beauf’ américain m’avait déjà raconté l’histoire de l’Arche d’Or de Mc Donald. Les deux jambes dorées du M. Et je croyais qu’il se foutait de ma tronche. Et bien non, dans ce film qui est « basé sur une histoire vraie », ça se confirme. Le concept original était que l’arche dorée de Mc Do devait absolument trouver sa place entre le drapeau ricain sur les mairies et les croix sur les églises et ce partout dans le pays. Si, si... C’est dit dans le film quand le héro essaye de convaincre les deux pères fondateurs de lui confier le développement de la franchise. Oui, le film raconte cette non histoire du développement de la franchise Mc Donald. Même pas de l’absolue taylorisation inventée par les Mc Do brothers. Reste à savoir comment peut-on avoir assez de cynisme pour relayer une telle histoire ? Celle de la victoire de la malbouffe’ en temps que valeur fondatrice des Etats-Unis. Le tout avec un trémolo dans la voix, parce que les héros y arrivent trop bien. C’est à croire qu’Hollywood ne sait plus quoi raconter. A un moment crucial, Ray Kroc, le type bedonnant à qui on doit l’invasion de ces foutus hamburgers, explique que le génie des frères Mc Do, c’est d’avoir sur adapter les préceptes industriels d’Henry Ford à la restauration. Depuis l’Amérique est devenu la première nation d’obèses diabétiques. Là, on rentre dans la 4^e dimension. En fait, tout a vraiment commencé avec ce film pourri qui raconte la folle épopée de 2 vieux ringards qui essayent d’avoir un stage chez Google, maître étalon du cool branché. A l’époque, je m’étais dit que le capitalisme vainqueur et son marketing avait franchi une nouvelle limite. Avec ce « Fondateur » un poil ennuyeux malgré la qualité de images, on a franchi un second palier vers l’autosatisfaction absolue et la bêtise crasse. A la fin du film, les deux frères Mc Do se font enfler en profondeur malgré deux petits chèques (deux plus de 2 millions de dollars) et le réalisateur semble trouver ça vraiment très cool. Donc, en plus de la malbouffe, c'est une célébration des pratiques capitalistiques malhonnêtes à laquelle on assiste. Comment peut-on célébrer Mc Donald dans un film ? A moins d’avoir été sponsorisé et de manquer de liquidités, seule excuse acceptable. En vérité, je crois que l’on est tombé très bas. A un niveau où il faut refuser de payer pour assister à la projection de ces putains de blockbusters américains devenus, et j’en suis désolé, nocifs pour notre santé mentale. By the way, j’adore manger Mc Donald, même si j’ai clairement conscience que cette nourriture est mauvaise pour mon corps fatigué. Mais de là à m’offrir en complément une lobotomie en régle. Je dis non. Donc, le buffet est ouvert : téléchargez illégalement ce film, c’est un acte de résistance. Creusez le déficit, attaquez là où Hollywood aura mal, il en va de notre santé mentale.

L’art Sauvage

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Aujourd’hui, un petit film d’animation réalisé par Daniel Savage. Daniel est un spécialiste du motion design et il a monté le studio Something Savage situé à Brooklyn, New-York City. Son approche poétique et graphique a attiré mon attention par sa fausse simplicité qui cache un univers singulier, beau et visuel. Bref, le mieux, c’est de regarder et ce clip et son site qui vaut le détour… On s’assoit et on regarde.

Look-See from Something Savage on Vimeo.

L’impression à travers les âges

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Voici un documentaire en noir et blanc réalisé en 1950 que je devrais montrer à mes élèves. Puisqu’il s’agit d’une histoire de l’Impression depuis ses glorieux débuts. On appréciera les figurants en costume d’époque ainsi qu’un magnifique Gutenberg plus vrai que nature. Les dernières minutes sont consacrées aux dernières avancées de l’époque. Soit les rotatives, la Linotype et la composition mécanique. A l’époque l’Offset n’existait pas encore. Un film à la fois touchant et naïf qui vaut le détour (et son pesant de cacahuètes). On s'assoit et on regarde ce thriller d'époque !

La communication graphique, nous avions l’habitude de l’appeler impression

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Grooovvyyyy Babbyyyy !

Voici un documentaire comme je les aime. Il prouve que l’on peut expliquer la chaine graphique tout en restant funky. Dans ce film plutôt didactique (d'une vingtaine de minutes), on part d’une séance photo qui permet d’expliquer la scanérisation pour l’intégration dans un support imprimé. Puis d’une façon un peu magique on passe à l’édition du Wall Street Journal dont les textes sont transmis par téléphone pour composition... Puis c’est l’Offset qui est expliqué dans un contexte purement publicitaire. Viens ensuite le tour de l’Héliogravure… Etc. Vous l’avez compris, le psychédélisme étant à la mode en 1969, il est un peu compliqué de suivre le fil rouge de ce film un brin décousu. On le regardera comme une sorte état des lieux de l’époque quant à la communication graphique qui acquière alors ses lettres de noblesse. On est loin des la simple chose imprimée. Ici, il est question de tous les métiers périphériques qui rendent l’impression « graphique » et visuelle. La voix off parle d'Art pour un oui ou un non. On appréciera aussi la musique un brin étrange et une scène finale qui enchaine le meilleur (graphiquement) d’une époque (scène qui vaut le détour). Un film d’époque réalisé par et pour Dupont qui parlera à l’amateur de graphisme pop. On s'assoit et on regarde...

Prévention + affiche = Bernard Chadebec

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Bernard Chadebec est un affichiste qui a travaillé pour l’Institut national de recherche et de sécurité (INRS), de 1965 à 2005. Bien moins connu qu’un Savignac, son travail gagne a être découvert (voir étudié). Il est sans doute un des derniers grands affichistes français qui a su faire évoluer son art et son approche graphique autour de la notion de Sécurité et de Prévention. A la fois novateur et complétement has-been, on regardera avec intérêt cette série de 4 petits documentaires autour de cette œuvre singulière puisque uniquement liée à l’INRS. Ces documentaires accompagnent une rétrospective qui a eu lieu au Musée de l'Homme et de l'Industrie, l'année dernière au Creusot. On s’assoit et on découvre.

Francis Bacon

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Découvrir la puissance de la peinture de Francis Bacon peut provoquer des silences (angoissés ?). C’est du moins ce qui me frappa lors de la rétrospective du grand Francis à Beaubourg. Les visiteurs pris à la gorge qui n’osent pas commenter (dieu merci)… Ainsi que le taudis qui lui servait d’atelier (il y avait ce cliché incroyable que vous devez connaître). Il est parfois essentiel de revenir aux essentiels. Bacon est fondamental. On s’assoit et on regarde !

Batman existe, je l'ai rencontré

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Fan de culture populaire, je suis bien sûr fasciné par Batman. Le seul super-héros a ne pas avoir de super pouvoirs mais une fortune considérable. Ce personnage DC Comics est devenu un classique de la bande dessinée et son influence dépasse largement le genre pour influencer des tas d’autres domaines : cinéma, musique, art… etc. Pourquoi le Batman fascine-t-il autant ? Difficile à dire. Peut-être son côté sombre assez proche de celui d’un serial killer. Son destin aussi, fait de larmes et de souffrances. Peut-être son logo trans-générationnel. Logo ultime de super-héros, graphiquement génial. Dans ce petit film, vous allez rencontrer le vrai Batman. Il existe et vit la nuit. Il a une Batmobile, un bat-costume et des tas de Bat gadgets. Reste à se construire une Batcave (ça manque un peu). On s’assoit et on s’étonne en écoutant cet homme chauve-souris !

Sega, l'intégrale !

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Voilà une vidéo fascinante ! D’abord rendons hommage à l’esprit troublé qui en a eu l’idée puis saluons ce long défilé. Car il s’agit de l’intégrale des logos Sega. Du moins quand la société fabriquait des consoles et les jeux qui allaient avec. Pour chaque jeu édité par la société, un logo Sega apparaissait logiquement au générique du dit jeu. En voici l’intégrale. Une sorte de fantasme de collectionneur ou de gamer sous acide. Seuls les stakhanovistes apprécieront. En collectionneur repenti j’apprécie la démarche. Démarche qui permet de mieux comprendre le sens du terme « déclinaison » ou charte graphique. Cette vidéo a quelque chose de pornographique, dans le sens voyeuriste du terme et c’est ce qui la rend intéressante. Pour public averti uniquement.

Rendons le graphisme à nouveau efficace !

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Et si on parlait du truc sur la tête de Donald Trump ?

Comment un slogan piqué à Reagan, mal logotisé, brodé sur une casquette rouge (couleur de la colère, de la séduction et des USA) a su aussi bien participer à l’élection du pire président des Etats-Unis ? Voilà une bonne question à laquelle tous les designers bobos et bien pensants parisiens doivent réfléchir. D’abord au niveau de la sémantique, « Make America Great Again » est un petit bijou. Il est question d’Amérique et non d’USA. Ce choix induit l’universalité du concept américain et un semblant d’unité quant à la vision politique de Trump. Et si le Mexique (par exemple) fait aussi parti de l’Amérique, elle n’a rien à voir avec la pureté des « vrais » américains. « Make North America Great Again » est forcément réducteur et implique que l’on réfléchisse à la situation géopolitique de son pays. Ensuite, « l’Amérique » n’est plus « great ». La première question qui me vient à l’esprit est « quand, pour la dernière fois, l’a-t-elle été ? ». On est donc sur les traces d’une Amérique fantasmée qui n’existe plus (ou qui n’a existé que dans l’imaginaire du bon peuple). Le « great » pause aussi problème. Great veut dire super (mais dans une veine sympa) et non « grande », « suprême » ou « absolue ». On n’en demande pas beaucoup, parce qu’on est des braves gars. Du moins, la bande à Trump voudrait l’être. Bref, ce choix est un coup de génie tant par la formulation façon petit frère du peuple que par un langage qui parle aux plus limités intellectuellement. Evoquons maintenant la mise en forme de ce slogan. Tout cap, histoire d’annoncer la couleur ! On n’est pas là pour enfiler des perles, on doit être pris au sérieux et on parle fort. Une typo sérif renforce le tout et conforte l’orientation conservateur du type qui porte la casquette ! Enfin, le design retenu, n’en n’est pas un. Donald Trump semble l’avoir fait lui même chez le marchand de casquette, en bas de chez lui (donc en bas de la Trump Tower). Le tout pour quelques dollars. Bien sûr, notre Donald préféré n’a pas cette intelligence visuelle, il n’a rien calculé mais il synthétise à lui-seul (et en une seule casquette) le rejet massif d’un peuple quant à son élite politique ressentie comme privilégiée et tirant moult bénéfices de son statut. Et cette absence de « calcul » (et donc de « design ») reflète le rejet du marketing vainqueur utilisé par les riches pour « manipuler » le peuple (plutôt pauvre et habitant le trou du cul des Etats-Unis). Ces magnifiques casquettes ont été réalisées dans une usine de Californie du Sud : la Cali-Fame Hats. Trump a investi entre Juillet 2015 et Septembre 2016, 3,2 Millions de dollars dans ces couvre-chefs emblématiques. C’est dire si il a cru au concept. Et si d’aucuns pensent que le design est franchement pourri, il n’en reste pas moins un coup de génie au niveau « branding » personnel. Là où Hillary a fait appel à la fameuse agence Pentagram pour designer un visuel qui s’est avéré être inefficace et « précieux » face à l’authenticité d’un « Make America Great Again » pris dans son jus ! Au final le talent de Trump s’est concentré sur sa tête (et non dans sa tête) : casquette et coupe improbable. Son design capillaire est une autre histoire mais fait aussi partie de cette incroyable réussite.

La brique Lego

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Allez on se culture grâce à ce documentaire consacré à la brique Lego. On connaît la fascination qu’exerce la marque danoise sur toute une génération de designers. Voici donc de quoi briller dans un prochain diner en ville. On s’assoit, on regarde et on prend des notes !

Vernacular Typography

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De la typographie dans l'espace !

« Vernacular Typography is a project that identifies, documents, and preserves elements of the visual environment that are increasingly endangered by the homogenizing influences of globalization. » Pour égarer les non-initiés, j’ai démarré mon post en anglais en citant le disclaimer du site Vernacular Typogaphy. Ce site a pour vocation de préserver la typographie dans un environnement quotidien et ce un peu partout dans le monde. C’est donc de salut public dont il s’agit. Un moyen de préserver ces typos dans l’espace qui pour ma part me remplit de joie. On pourra choisir d’explorer ce Vernacular par les lieux ou par le genre (enseignes, graffitis… Etc.). Une bonne ressource à explorer pour les amoureux de la typographie ! Bien sûr, le visuel qui illustre ce post est extrait du site.