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Il y a peu, j’ai évoqué la mort des agences de com et l’émergence d’une approche centrée sur l’utilisateur. Notamment via le Design Thinking grâce à l’Université de Stanford et la fameuse agence américaine Ideo. Comme je l’imaginerais (vaguement) quelques ultras de la méthodo. ont fait valoir la pureté de leurs intentions et de fait… De la méthode. Le tout en réaction à mon article qui se voulait un poil racoleur. Et c’est bien normal. Maintes fois, moi-même, j’ai opté pour ce type d’attitude. Ainsi, jeune formateur, je m’attachais à une discipline sans faille avec mes élèves… Leur parlant avec franchise, quoi qu’il arrive, de leurs productions. Et puis le temps a passé et j’ai appris à calmer l’instituteur qui sommeille en moi. Pour donner un peu de tranquillité et de bonheur à ces esprits échauffés par l’apprentissage. Bref, le Design Thinking repose sur quelques principes fondamentaux. Mais, à mon sens, un seul un ne peut être bradé (et ce quelque soit le contexte)… Travailler avec ceux à qui on s’adresse. Le reste est à jauger en fonction du client. Chez Ai3/So-youz, Nous avons opté pour un principe de réalité avec nos clients. Du design « concret » voir « concrete » façon béton armé. C’est donc taillé dans la pierre…
1 > Comprendre le client : qu’elle est sa maturité quant aux principes de co-conception et de méthodes centrées utilisateur ? « Décloisonner » avec lui, cette méthodo. Comme Ideo nous l’a appris, nous pouvons grâce à elle nous attaquer tant à de problèmes organisationnels qu’à des problèmes de design produit, design de services ou simplement parcours utilisateur. La palette est infinie.
2 > Quelle est la connaissance du client quant à ses clients ? Sait-il à qui il parle ? Sinon qui peut faire le relais ? En profiter pour faire passer le message que nous ne sommes pas une agence de design numérique. Nous sommes là pour aider ! Pour résoudre les problèmes de notre client. Bref, la méthode importe peu, les outils aussi.
3 > Introduire la notion de co-création et expliquer comment cette approche va faire d’abord dépenser plus puis… Très vite, faire gagner de l’argent en économisant, puis en gagnant du temps. Je n’en dirais pas plus… A moins que vous ayez un projet sur lequel vous avez besoin d’aide. Le ROI est un tabou quand on aborde la conception centrée utilisateur. Car, le Design Thinking rassemble les âmes pures et désintéressées. Pas dans notre cas.
4 > Dimensionner notre intervention en fonction du besoin réel et des moyens abordables. Sachant que quel que soit le domaine abordé, il y a forcement une solution… Une « possibilité » qui pourra satisfaire client et prestataire.
5 > Ce qui va être co-construit ne constitue que la première pierre… Mais une pierre en béton. Car co-construire permet de créer une dynamique en interne autant qu’en externe. J’ajouterai que cette dynamique est fondatrice en interne. Elle permet de s’approprier plus facilement pour devenir un ambassadeur du changement (et de la méthodologie centrée utilisateur).
6 > Enfin et c’est sans doute là, la plus grande difficulté. Il faut prendre le temps de faire un point, à la fin, avec son client sur ce qui a bien ou pas « marché ». Là est le plus grand risque puisqu’il faut avoir le courage de l’autocritique. Mais c’est aussi ce qui pourrait fonder une relation commerciale à long terme. Le risque est alors récompensé.
Voilà donc ce que nous appelons le Design Concret. Bien sûr, je ne rentre pas plus dans le détail. Après tout, c’est à vous de vous forger votre propre conviction / démarche. Je suis à votre disposition pour en discuter et échanger sur ce sujet qui peut réellement la différence. Pendant ce temps la réflexion continue.