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Je ne comprends pas le titre de ce post !
Le 2 Juillet 1978, Le New-York Times abandonnait définitivement la composition mécanique et manuelle (Linotype et typographie) pour entrer dans l’âge de la photocomposition moderne. Soit la préhistoire du flashage. Dans cet atelier qui comptait le record du monde du nombre de Linotypes en service, c’est la fin d’une époque. Le titre cryptique du documentaire : « Farewell ETAOIN SHRDLU » fait référence à ce qui apparaît sur la Linotype au repos, ce monstre mécanique qui fût en son temps, une révolution en elle-même. Je garde une véritable passion pour la composition manuelle qui impliquait un savoir-faire et une technique sans faille. Cette approche connectait la lettre avec la chose fabriquée manuellement. L’informatique a introduit une distance qui rend la mise en page conceptuelle et dématérialisée. C’est très émouvant de voir l’arrivée, en quasi direct live, de l’ordinateur dans le monde de l’imprimerie et de l’impression. 29 minutes de bonheur où, comme d’habitude, les vieux du moment affirment que c’était mieux avant (ça ne changera jamais) et que la Technologie…hum et bien elle n’apporte pas grand chose. A regarder.